Mario Cosentino le lundi 31 mars 2014
L’actualité astronomique est de plus en plus riche en informations. Ainsi ce dossier sera mis à jour en fonction des théories et des observations les plus modernes.
Pour ceux qui qui ne connaissent pas les hypothèses du »New Big-Bang Fractal » ( »NBBF ») les voici dans dans un ordre chronologique. Ce dossier montre que quelques 25 ans après celles-ci sont soit vérifiées, soit elles sont en bonne voie soit dans l’attente d’une infirmation ou confirmation par des observations ou expériences en laboratoire.
Voici une liste non exhaustive des hypothèses du »NBBF » . Les phrases sont affirmatives car c’est le »langage » formel de centaines d’équations. Une particularité de ces équations c’est qu’elles ne contiennent aucun paramètre libre. Les équations du »NBBF » reposes sur les 4 constantes fondamentales que sont G, c, h et KB. Le tout englobé par une constante qu’est la constante de structure fine α qui n’est autre que la constante dite de »Sommerfeld ». Cette constante est un nombre sans dimension ce qui en physique en fait un »nombre pur » c’est-à-dire que sa valeur peut s’appliquer dans n’importe quel système d’unités.
Hypothèse N°1—> phase 1—> UN BIG-BANG: un Big-Bang quantique qui donne naissance non pas à 1 Univers (le nôtre) mais à 2 Univers à parité opposée (l’un de matière et le second d’antimatière).
Hypothèse N°2—> phase 2—> UNE EXPANSION QUANTIFIEE D’UNE DUREE DE 18 MILLIARDS D’ANNEES
Avec le Big-Bang l’Univers entre dans une phase où son expansion est quantifiée car cette »dilatation » s’effectue par sauts quantifiés. Cette expansion ne dure que seulement 18 milliards d’années. Au cours de cette phase 2 où l’Univers est en expansion quantifiée pendant 18 milliards d’années sa géométrie devient de plus en plus FRACTALE. Au terme de ces 18 milliards d’années d’expansion quantifiée la géométrie globale du Cosmos a atteint la dimension FRACTALE »Df » qui est celle de l’ ‘éponge de Menger ». Cette dimension FRACTALE a pour valeur Df = 2, 726 8…Je vous encourage vivement à allez dans un site internet afin de visualiser ce qu’est l’ ‘éponge de Menger ». Grâce aux équations du »NBBF » il est possible de donner aux très nombreux trous de cette »éponge de Menger » leur dimensions correspondantes. La technique consiste à faire l’hypothèse que les plus petits trous ont une dimension correspondante à la plus petite dimension quantique acceptée en physique quantique. Cette dimension nous la connaissons. C’est la longueur de Planck. Mais, dans le cas des plus petits trous de l’ »éponge de Menger » ceux-ci ont une dimension qui est extrêmement proche du double de la longueur de Planck (~ 2 Lp = dimension correspondante au côté du carré des plus petits trous de cette »éponge » FRACTALE).
Ainsi connaissant la dimension de n’importe quel objet il devient possible de voir si cette dimension se »loge » bien dans un des trous de l’ »éponge de Menger ». Dans le cas où c’est bien ce qui se produit alors il devient possible de faire l’hypothèse que cet objet à bien une dimension fractale. C’est le cas de la dimension du diamètre de notre Soleil et d’autres objets. Notre Soleil aurait donc un diamètre à »dimension fractale » car son diamètre se »loge » très bien dans un des trous de l’ « éponge de Menger ». Ce trou et le diamètre du Soleil on donc la même dimension. Voilà pourquoi il devient possible de faire l’hypothèse que la dimension de notre astre du jour serait fractale.
Cette valeur »Df » est atteinte après 18 milliards d’années d’expansion quantifiée. Avec cette valeur »Df » l’Univers STOPPE son expansion quantifiée. A la fin de la phase N° 2 son entropie est maximale et constante car il n’y a plus d’expansion. A ce stade le Cosmos se trouve à la FIN de la phase 2.
Hypothèse N°3—> phase 3—> APRES LA FIN DE LA PHASE N° 2 L’UNIVERS ENTRE DANS UNE PHASE N° 3 OU IL EST DEVENU GLOBALEMENT STATIQUE.
Pour quelle raison l’ Univers STOPPE-t-il son expansion quantifiée ? Nous verrons que selon certaines expériences de laboratoire c’est sa géométrie globalement FRACTALE »Df » qui va être la cause de l’ ARRET de l’expansion quantifiée de l’Univers. Avec cet ARRET de l’expansion quantifiée de l’Univers ce dernier entre dans sa phase N° 3. Cette phase correspond à un Cosmos qui a maintenant une géométrie globale à dimension FRACTALE »Df ». A cause de cette géométrie le Cosmos devient également globalement STATIQUE (à ne pas confondre avec l’état STATIONNAIRE de F. Hoyle).. Nous avons vu que l’expansion quantifiée de l’Univers n’a duré que »seulement » 18 milliards d’années. Pourquoi on utilise ici l’expression »seulement » ? Selon certains calculs et certaines observations il semble que cette phase N° 3 (où notre Univers se trouve dans un état globalement STATIQUE) dure au moins depuis quelques 180 milliards d’années. Rappelons que pour l’ Astrophysicien et cosmologique Sir Fred Hoyle l’âge de l’Univers il l’a estimé à quelque 100 milliards d’années. Selon les équations du »NBBF » l’Univers restera dans cette phase N° 3 pour l’éternité car nous avons vu qu’à la fin de la phase N° 2 l’entropie du Cosmos est maximale et constante. Donc PAS DE MORT THERMIQUE POUR NOTRE UNIVERS…
Hypothèse N°4—> LA TEMPERATURE DE NOTRE UNIVERS A 2,726 K EST UNE TEMPERATURE INTRINSEQUE AU VIDE QUANTIQUE
Avec l’utilisation des constantes de la physique dans les équations du »NBBF » il est possible de retrouver la température de l’Univers qui est de 2, 726 K. Je rappelle que dans les équations du »NBBF » il n’existe aucun paramètre libre. Dans les équations le fait d’utiliser que des constantes nous donne une valeur qui est, bien évidemment elle aussi une constante. Ainsi, il n’est pas compliqué de comprendre que l’obtention de la valeur de 2,726 K est une constante. Voilà pourquoi
l’hypothèse N° 4 dit : PAS DE MORT THERMIQUE POUR NOTRE UNIVERS…
Hypothèse N° 5—> L’UNIVERS EST EN TRES LENTRE ROTATION ET IL POSSEDE 2 SORTES DE VIBRATIONS QUANTIQUES RELATIVISTES
Ces propriétés lui permettent de se maintenir dans son état STATIQUE pour l’éternité — état qui existe depuis au moins 180 milliards d’années.
Hypothèse N°6—> NOTRE UNIVERS FONCTIONNE COMME UN »GIGANTESQUE ORDINATEUR »
Cette idée est de plus en plus l’objet de recherche. Dans le cadre du »NBBF » c’est la constante de structure fine α qui est à la base du fonctionnement de ce »GIGANTESQUE ORDINATEUR’ qu’est notre Univers.
Hypothèse N° 7—> EN TRAVERSANT LES ESPACES INTERGALACTIQUES LA LUMIERE SE »FATIGUE »
Dans un Univers qui n’est plus en expansion la lumière (ou les photons) se »fatigue » en cédant une quantité énergie ΔΕ à chaque interaction. Cette perte d’énergie sur des distances cosmologiques fait que sa longueur d’onde devient de plus en plus grande. Cette perte d’énergie se traduit par un décalage des raies spectrales vers le rouge sans faire appel à l’effet »Doppler » de l’interprétation de la cosmologie standard dominante expansionniste. Qui a tord et qui a raison ?…seul l’avenir nous le dira…
PARADOXE : DES ETOILES PLUS VIEILLES QUE NOTRE UNIVERS ?…
« Des étoiles plus vieilles que l’Univers » a été le titre d’un article paru dans la revue Science & Vie de décembre 1994.
Ce qui est encourageant c’est que le problème soulevé dans ce mensuel a déjà été anticipé, prévu dans mon tome 1 (dépôt légal N° 86 – 1er trimestre1993)
Voici ce que nous lisons à la page 76 :
« dans le cadre d’un univers qui n’est plus en expansion, on pourrait observer des corps célestes ayant un âge plus important que ne l’indiquerait leur décalage spectral, voire un âge plus ancien que le cosmos lui-même. »
Aujourd’hui, il est également encourageant de constater que l’hypothèse d’un Univers « qui n’est plus en expansion » mais STATIQUE ne semble pas exclu.
En effet nous lisons :
We used six different models: concordance Lambda-CDM, Einstein-de Sitter, open-Friedman Cosmology without dark energy, flat quasi-steady state cosmology, a static universe with a linear Hubble law, and a static universe with tired-light redshift.
http://arxiv.org/abs/1312.0003
Dans mon tome 2 ( dépôt légal : octobre 2001) ce problème d’un Univers plus jeune que les étoiles je l’ai nommé le paradoxe d’un « Univers tussilage ». Qu’est-ce que le « tussilage » ?
Nous lisons encore à la page 86 :
»Le tussilage est une plante qui a pour particularité de fleurir AVANT qu’apparaissent des feuilles. C’est la raison pour laquelle son nom populaire est « fils avant père ». »
Que les constituants de l’Univers semblent plus vieux que l’Univers est, dans les modèles cosmologiques, un problème récurrent.
Avant on avait une planète Terre plus vieille que l’Univers !
Puis, en 1994-1995, avec les données du télescope spatial Hubble, on avait des étoiles plus vieilles que le cosmos.
Depuis quelques années nous avons des galaxies – voir même des amas de galaxies- qui présentent des caractéristiques qui semblent les rendrent bien plus âgées que l’Univers.
Voici un exemple (parmi d’autres) qu’est celui de la très grande galaxie spirale BX 442 – galaxie qui ne devrait pas exister là où elle se trouve vu ses caractéristiques physiques :
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-bx442-grande-galaxie-spirale-ne-devrait-pas-exister-40258/
Voici des références où il est question d’observations d’étoiles qui pourraient avoir un âge plus vieux que l’Univers :
Voici ce que nous lisons :
Paris, 1er septembre 2011
« L’étoile la plus primitive de notre galaxie se joue des théories astrophysiques »
»Problème : selon les modèles les plus classiques de formation d’étoiles, de telles naines uniformément pauvres en éléments lourds ne devraient pas pouvoir exister. En effet, avec si peu d’éléments lourds, un renforcement du carbone et de l’oxygène apparaissait comme essentiel pour que le nuage de gaz géniteur se refroidisse et se condense. Il n’en est rien. Dans ce cas au moins, la théorie devra être révisée. »
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2262.htm
Voici une observation qui laisse le problème ouvert :
Nous lisons :
« Les dernières mesures de sa distance réalisées par la méthode de la parallaxe avec Hubble continuent à lui donner un âge potentiellement supérieur à celui de l’univers observable. »
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-etoile-hd-140283-plus-vieille-univers-observable-45109/
Enfin voici une dernière observation qui concerne l’étoile « La plus ancienne jamais découverte à ce jour »
« Une étoile presque aussi vieille que l’Univers repérée par des astronomes »
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203304623339-une-etoile-presque-aussi-vieille-que-l-univers-reperee-par-des-astronomes-649183.php
Concernant cette étoile les calculs des chercheurs sont-ils exacts ?
Le doute semble justifié car à une telle distance cosmologique comment est-il possible d’avoir des calculs exacts et du même coup obtenir un âge digne de confiance ?
Donc cette étoile pourrait très bien être plus vieille que notre Univers…
PETIT HISTORIQUE D’UN CHANGEMENT DE PARADIGME
De 1932 jusqu’à l’année 2000 le modèle dominant a été celui appelé l’espace « d’Einstein-de-Sitter ([1] page 402) ou modèle d’Univers de « Friedmann-Lemaître-Roberson-Walker » (FLRM).
Pour plus d’informations concenant ce modèle lire :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_d%27Einstein-de_Sitter
Depuis l’ année 2000 nous avons le « Nouveau modèle standard »([1] page 402).
Pourquoi l’abandon du modèle d’Univers de type FLRW ?
A cause d’un problème tout simple : ce modèle cosmologique donnait à l’Univers un âge de seulement quelques 10 milliards d’années.
Or les observations astronomiques nous montraient des objets célestes bien plus vieux que 10 milliards d’années d’âge !
En effet l’âge des plus vieux objets dans l’Univers peuvent atteindre quelques 12 à 16 milliards d’années !
Comme, en réalité, le Cosmos ne peut pas être plus jeune que ses constituants il y avait donc bien un grave problème à résoudre. Cette situation nous conduisait bien à la résolution d’un terrible paradoxe bien compliqué…
LE « NOUVEAU MODELE STANDARD »: UN CHANGEMENT DE PARADIGME
Adopté un modèle d’Univers type «d’Einstein-de-Sitter » avec 10 milliards d’années pour l’âge de l’Univers n’est plus tenable. Prendre le modèle de Friedmann avec un Univers âgé de 12 milliards d’années n’est guerre mieux.
Alors quel modèle d’Univers adopter ?
Cette situation paradoxale semble être résolue en 1998 avec l’observation des supernovae de type SN1a . Ce qui caractérise ce type de supernova c’est la présence du silicium.
L’observation des SN1a porte à nous faire croire que non seulement l’Univers serait en expansion mais en plus que cette expansion serait accélérée. Pour cela il faudrait une force non attractive mais plutôt une force de plus en plus répulsive au fur et à mesure que l’Univers se dilate.
Cette force (ou énergie du vide) nous la connaissons aujourd’hui sous le nom d’ « énergie sombre ».
A partir de là entre enfin en scène en l’an 2000 le « Nouveau modèle standard ».
Comme on l’a vu ce modèle pour vieillir notre Univers a besoin que le vide ait une « énergie répulsive ». La seule chose que l’on connaisse le mieux c’est de faire appel au retour de la célèbre constante cosmologique d’Einstein λ.
Avec cette constante cosmologique il devient possible de donner au vide une « masse volumique ».
Cette « masse volumique » aurait pour caractéristique de faire varier de modifier le taux d’expansion de l’Univers ou, dit autrement, la variations du taux de la dilatation de l’espace. Avec ce nouveau paramètre qu’est la constante cosmologique le paradoxe semble se résoudre puisqu’il rend possible l’accord entre l’âge des plus vieux objets célestes avec l’âge de celui de notre Univers.
POURQUOI CETTE SITUATION PARADOXALE RISQUE DE SE REPRODUIRE ENCORE UNE FOIS ?…
Aujourd’hui nous sommes dans un contexte où cette situation paradoxale risque de se reproduire encore une fois. Pourquoi ? Car les observations nous montrent que les SN1a »NE SE RESSEMBLENT PAS TOUTES » (voir plus bas en lisant la conclusion).
Or, la croyance en un Univers plus âgé que ces constituants repose sur une expansion accélérée de l’espace. Or, cette expansion accélérée de l’Univers repose sur les SN 1a.
Dans l’hypothèse où ces dernières ne remplissent plus leur rôle de »balises » ou »chandelles standards » (afin étalonner les distances extragalactiques) alors il semble qu’il nous faut retourner de nouveau au modèle »d’Einstein-de-Sitter »…
Seulement voilà ! Un retour au modèle d’Univers « d’Einstein-de-Sitter » entraine un hic…
Ce modèle, comme on l’a vu, nous donne un âge plus jeune que les plus vieux objets célestes…
Cet Univers serait âgé de 10 milliards d’années pour des objets célestes ayant un âge ‘astrophysique’ (c’est-à-dire par la radioactivité ) se situant dans une fourchette de 11,5 à 14,5 milliards d’années [2]…sans oublier que notre propre Galaxie (la Voie Lactée) est âgée de 13,6 milliards d’années…
Donc, comment accepter que l’Univers aurait 10 milliards d’années devant un de ses constituants qu’est notre Galaxie qui en aurait 13,6 milliards d’années ?…Avons-nous une solution à cette situation très paradoxale?…
Pour en finir avec l’âge du plus vieux objet céleste parlons des amas globulaires.
Voici ce que nous lisons dans [3] :
« L’âge des amas les plus âgés (…), est supérieur à 12 (OU MEME 15 ?) milliards d’années. »—C’est moi qui souligne .
Même si par l’analyse statistique des lentilles gravitationnelles, la constante cosmologique est introduite, rien ne semble nous indiquer que celle-ci puisse nous sauver de façon certaine de cette situation très dramatique pour la cosmologie dominante.
En effet nous le dit J. Bekenstein :
« La complexité croissante des mesures [portant sur les lentilles gravitationnelles et la cosmologie] devrait finir par établir une distinction claire entre les différentes théories de gravité modifiée, et entre ces dernières et la relativité générale. » [4]
DES SN1a DE PLUS EN PLUS COMPLIQUEES DONC DE PLUS EN PLUS DOUTEUSES
Voici ce que nous signale James Lequeux dans son livre [5] :
»Malgré toutes ces incertitudes, les SNIa sont utilisées comme « chandelles standards » par les cosmologistes. (…). Il est malgré tout inquiétant de voir utiliser des astres dont les propriétés sont si mal comprises. Ce sont les observations elles-mêmes qui autorisent un certain optimisme : bien que différentes d’une supernova à l’autre, les courbes de lumière prennent une forme universelle APRES qu’on les ait CORRIGES en utilisant une RELATION EMPIRIQUE entre l’éclat maximum et le temps caractéristique de décroissance (figure 5.10) ).—C’est moi qui souligne.
Christian Magnan (élève de l’astrophysicien Evry Schatzman. Spécialiste de l’analyse du rayonnement des étoiles. Il étudie la cosmologie. Chercheur du Collège de France, il a travaillé à l’Institut d’astrophysique de Paris et à l ’Université de Montpellier.) nous à aussi également mis en garde contre l’utilisation des supernovae à très grande distance et par voie de conséquence réfuter la réalité « de l’accélération de l’expansion de l’espace. »
Nous lisons [6]:
« Ensuite, on peut contester l’introduction abusive de l’idée d’énergie noire en réfutant la réalité de l’accélération de l’expansion de l’espace.
D’abord, il s’agit de mesurer la distance de supernovae très lointaines, et on ne peut pas faire confiance à de telles mesures. Les astronomes supposent que la luminosité intrinsèque des supernovae est la même pour toutes : indépendante de l’objet particulier mesuré. Mais cette hypothèse, impossible à prouver, EST GRATUITE. Ce serait bien la première fois en astrophysique qu’une classe d’objets serait entièrement homogène (ne comporterait que des objets identiques). Il faudrait des confirmations extérieures pour valider l’hypothèse et faire en sorte qu’elle ne se réduise pas à un vœu pieux (ou plus justement à une affirmation dogmatique). Sans vouloir jouer les prophètes, on peut parier sans crainte de se tromper que l’annonce de la non-uniformité des supernovae concernées viendra un jour. Rappelons-nous que les céphéides de Henrietta Leavitt ont du être scindées en plusieurs classes de propriétés différentes, alors qu’on aurait aimé leur faire jouer le rôle d’étalons de lumière. Le monde est toujours plus compliqué que ce que désirent les astrophysiciens. Et puis, comme nous le disions plus haut, la nature ne se répète jamais : elle ne fera jamais deux supernovae identiques. Et si elle fabrique incontestablement des classes d’objets (par exemple des étoiles de tel type), les propriétés des astres à l’intérieur de chaque classe se répartissent sur des bandes possédant une certaine largeur et non sur des courbes d’épaisseur nulle (lesquelles correspondraient à des relations exactes, ce qui est anti-physique). Enfin, lorsque nous voyons des astres situés à 10 milliards d’années de lumière, nous les voyons tels qu’ils étaient il y a 10 milliards d’années. Comment pouvoir décréter que les supernovae d’antan étaient les mêmes que celles de maintenant ? Après tout, nous savons que leur composition chimique était différente puisque les générations d’étoiles ne s’étaient pas encore succédé pour fabriquer (par supernovae interposées) les éléments lourds. Les premières supernovae étaient forcément d’une composition différente des suivantes. —Dans le texte originel le mot ‘forcément’ est en italique.
Mais que nous disent les dernières observations sur la fiabilité des SN1a ?
Lire à ce sujet :
http://www.ago.ulg.ac.be/PeM/News/ann_f.php?annee=2014#N030102
Supernovae Ia (01/03/2014)
Les supernovae de type Ia sont utilisées comme standards de luminosité, ce qui permet d’estimer les distances de galaxies lointaines. Mais, parmi trois supernovae récentes les mieux étudiées de ce type, deux se comportent de façon inattendue et jettent un doute sur la calibration. Parmi elles, la récente supernova de M82.
http://newscenter.berkeley.edu/2014/02/27/closest-brightest-supernova-in-decades-is-
also-a-little-weird/
Comme notre compréhension des SN1a risque d’être trompeuse la prudence s’impose…
A ce sujet lire :
Near-infrared K corrections of Type Ia Supernovae and their errors
Luis Boldt, Maximilian Stritzinger, Chris Burns, Eric Hsiao, Mark Phillips, Ariel Goobar, Howie Marion,Vallery Stanishev
(Submitted on 20 Feb 2014)
http://arxiv.org/abs/1402.5095
Constraining a possible variation of G with Type Ia supernovae
Jeremy Mould, Syed A. Uddin
(Submitted on 7 Feb 2014 (v1), last revised 25 Feb 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1402.1534
Voici ce que nous lisons au sujet des SN1a « ASYMETRIQUES » dans
»Asymétrie chez les supernovae »
»(…).« Cet état de fait a engendré des doutes sur la pertinence de l’utilisation des supernovae comme points de repère. (…). Si l’observation est faite sur suffisamment de supernovae, les incertitudes liées aux différences de luminosité vont disparaître », soulignent les trois chercheurs de l’Institut Niels Bohr, Giorgos Leloudas, Jesper Sollerman et Max Stritzinger. »
http://arxiv.org/abs/1402.1534http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64528.htm
Aujourd’hui les incertitudes concernant les SN1a sont-elles disparues ?
Au vu des observations les plus récentes il semble bien que non…
Voici ce que nous lisons encore dans :
»Un nouveau type de supernova chahute les modèles »
« Le hic, c’est que les supernovæ de type Ia sont connues pour leur constance. Au moment de leur explosion, elles expulsent en effet très exactement 1,4 masses solaires dans l’environnement. Ce point explique d’ailleurs qu’elles aient été utilisées comme chandelles standards pour calculer la vitesse d’expansion de l’univers. Alors, si 2005E est une supernova de type Ia, comment expliquer qu’elle n’ait expulsé que 0,3 masse solaire et qu’elle soit de fait si peu brillante ? Parce qu’elle n’a explosé que partiellement, répondent les chercheurs.
Et c’est dans ce « partiellement » que se trouve toute la nouveauté de leur interprétation. La supernova 2005E serait un peu comme une Ia sans en être une. Il s’agirait d’une nouvelle espèce. Peut-être. Peut-être pas. « Car il est difficile de se représenter la nature exacte d’une explosion partielle d’étoile, commente Eric Gourgoulhon de l’observatoire de Meudon. Nous ignorons encore tellement de choses concernant la façon dont les supernovæ sont générées… » Même réflexion de Robert Mochkovitch qui ajoute : « depuis les observations de 2005, d’autres supernovæ faiblement lumineuses ont été détectées. Et sans doute que beaucoup d’autres restent à découvrir. Ceci montre que notre perception du problème est très biaisé puisque nous ne voyons, et de fait ne considérons dans nos modèles que les objets les plus lumineux. C’est peut-être pour cela que nous avons tant de mal à saisir la mécanique exacte de ces phénomènes. »
1. H. B. Perets, Nature, 20 mai 2010 »
http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/actualite-as/wl/1248100238527/nouveau-type-supernova/
Comme les SN1a ne semblent pas fiables alors on se tourne vers les trous noirs massifs…
Vers une nouvelle technique pour mesurer l’accélération de l’univers ?
Vendredi, 22 Février 2013
http://www.insu.cnrs.fr/node/4256
Cette technique se montrera-telle fiable avec des trous noirs massifs se trouvant dans des galaxies à des distances bien plus lointaines ?…seul l’avenir nous le dira…
Continuons notre liste.
Voici ce que nous lisons encore dans:
»Des supernovae SN Ia dépassant la limite de Chandrasekhar ? »
« Seulement voilà… Dans le cadre des grandes campagnes de mesures des SN Ia, comme Nearby Supernova Factory, on a découvert depuis 2003 quelques SN Ia anormales, plus lumineuses qu’elles ne devraient l’être. Et si un biais dans nos modèle s’était introduit, remettant en cause la relative constance de la luminosité intrinsèque de ces supernovae ? » (…).
« Il s’agit peut-être de la partie émergée de l’iceberg. On pourrait être amené à revoir certaines estimations en cosmologie. Mais encore une fois, il ne semble pas crédible qu’il faille s’attendre à une remise en cause soit de l’expansion accélérée du cosmos observable, soit de la théorie du Big-Bang elle-même. En revanche, notre vision de la nature de l’énergie noire pourrait changer à l’avenir.
A coup sûr, cela rend l’obtention de mesures précises plus problématique. »
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-supernovae-sn-ia-depassant-limite-chandrasekhar-23043/
LA SOLUTION APPORTEE PAR LE MODELE D’UNIVERS DU « NEW BIG-BANG FRACTAL » (« NBBF ») : UN UNIVERS BIEN PLUS VIEUX QUE 13,8 MILLIARDS D’ANNEES SEMBLE RESOUDRE DE FACON SIMPLE TOUS LES PROBLEMES MAJEURS DE LA COSMOLOGIE STANDARD DOMINANTE !…
Grâce aux équations du modèle cosmologique du « NBBF » cela fait maintenant quelques 20 années que je tire la « sonnette d’alarme ». En effet dans mon tome 2 je dis haut et fort que viendra un jour où on constatera qu’utiliser les SN1a comme ‘balises’ sera une erreur et par voie de conséquence qu’il sera également une erreur de conclure que notre Univers serait en expansion accélérée.
Mais, dans tout cela, où se situe le véritable problème de fond ? Le problème qui est la source de tant de remise en cause ?
Selon les équations du « NBBF » le véritable problème de fond n’est pas dans le Big-Bang mais de croire que de nos jours notre Univers EST ENCORE EN EXPANSION !
En expansion il l’a été. Aujourd’hui il ne l’est plus ! Nous allons voir que certaines observations rendent plausible cette phase où notre Univers pourrait bien être globalement STATIQUE…
Toujours selon le cadre du « NBBF » le Big-Bang a été suivi d’une expansion qui a duré 18 milliards d’années. Et ensuite ? Après cette phase de 18 milliards d’années d’expansion notre Univers entre dans une nouvelle phase où il devient globalement STATIQUE (à ne pas confondre avec le modèle d’Univers STATIONNAIRE de Hoyle). Depuis maintenant combien de temps dure cette phase STATIQUE ? Après étude de la grande galaxie spirale BX 442 il semble que cette phase STATIQUE dure depuis au moins 180 milliards d’années. Avec un tel âge minimal pour notre Univers d’environ 200 milliards d’années ( 18 + 180 milliards d’années ) le paradoxe semble se résoudre de façon simple.
Aujourd’hui est-ce déraisonnable de vieillir ainsi notre Univers ?
Voici ce qu’en pense une équipe de recherche dans :
»Pas de Big Bang ? »
« Les théories existantes sur la formation de l’univers ont été remises en question par la découverte d’un anneau de galaxies de 300 millions d’années lumières de long à une distance de 10.800 millions d’années lumières de notre planète. (…). L’équipe a donc avancé les hypothèses que l’univers est bien plus vieux qu’on ne le croit et que le temps de formation des galaxies est beaucoup plus bref. »
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/019/19494.htm
Continuons notre raisonnement avec d’autres observations.
Avec un Univers ayant au moins un âge d’environs 200 milliards d’années il devient plus facile de comprendre certaines observations. Ces dernières s’expliquent difficilement dans le cadre de la cosmologie standard expansionniste.
Ainsi avec une phase STATIQUE d’une durée minimale d’environ 180 milliards d’années il devient facile d’expliquer que :
1—>avec cette phase STATIQUE d’une diurée de 180 milliards d’années l’Univers a le temps de créer des galaxies très poussiéreuses presque contemporaines du Big-Bang
2—>avec cette phase STATIQUE d’une durée de 180 milliards d’années l’Univers a le temps de créer des amas de galaxies de plus en plus proches du Big-Bang
3—>avec cette phase STATIQUE d’une durée de 180 milliards d’années il est naturel d’observer que l’Univers lointain ressemble à l’Univers proche.
A ce sujet lire :
« LESS J0332 : UNE GALAXIE DE L’UNIVERS PRIMORDIAL REVELE UNE COMPOSITION PROCHE DE L’UNIVERS ACTUEL »
»La composition élémentaire de cette galaxie située à seulement 1,3 milliards d’années après le Big Bang, s’est révélée être relativement proche de celle de l’univers actuel. »
http://www.astronomieamateur17.com/
Il existe bien évidemment d’autres observations qui nous montrent que l’Univers lointain ressemble à l’Univers proche. Comment pourrait s’expliquer cette ressemblance ? Celle-ci pourrait très bien s’expliquer par une absence d’évolution entre les astres lointains et ceux qui se situent dans notre banlieue Galactique. Donc cette absence d’évolution pourrait signifier que notre Univers ne serait plus en expansion…
Donc si l’Univers lointain ressemble à notre Univers proche c’est une autre pièce à conviction qui va dans le sens d’un Cosmos qui n’est plus en expansion (selon le »NBBF ») car cette ressemblance indique qu’il n’y a plus d’évolution. Ce raisonnement semble logique dans un Univers qui ne serait plus en expansion mais qui serait entré dans une phase globalement STATIQUE depuis au moins 180 milliards d’années.
4—>avec cette phase STATIQUE d’une durée de 180 milliards d’années l’Univers a le temps de créer les gigantesques ‘murailles’ de galaxies voir la titanesque ‘TRAME’ du Cosmos constituée de gaz et de galaxies. A l’heure actuelle nous avons des ‘murailles’ de galaxies qui s’étendent sur quelques 8 à 9 milliards d’années-lumière ! Par rapport au rayon observable de l’Univers cette titanesque ‘muraille’ représente environ ¼ du rayon du Cosmos observable (~10 milliards d’années-lumières / ~ 40 milliards d’années- lumières ) ! Pour le »NBBF » ce rapport constitue une pièce à conviction qui va dans le sens d’un Univers ne peut plus être en expansion… A partir de cette observation voici les questions que je pose aux cosmologistes :
Question 1—>dans un Univers qui serait en expansion (expansion qui aurait plutôt tendance à disperser la matière qu’à la rassembler) comment concilier ce rapport d’ ¼ (correspondant à quelques 25% de la dimension du Cosmos observable) dans un Univers qui serait en expansion
Question 2—>dans un Cosmos qui n’a que seulement 13,8 milliards d’années d’âge (selon le modèle standard) comment expliquer la formation d’une telle gigantesque ‘muraille’ de galaxies ? Actuellement nous n’avons même pas un modèle cohérent qui explique la formation d’une seule galaxie, sans parler des amas de galaxies et des super-amas de galaxies
Question 3—>l’Univers a-t-il le temps, le crédit du temps pour de former une telle structure titanesque que constitue une ‘muraille’ de galaxies ?…
D’autant plus que la chose est bien plus complexe car nous savons qu’il n’existe pas q’ une seule ‘muraille’ de galaxies.
Si un cosmologiste peut répondre à, au moins, à une de ces questions je ne manquerais pas de vous le faire savoir dans ce blog…attention pas d’explication par une hypothèse qui repose sur une autre hypothèse qui repose sur une autre hypothèse…
Concernant ces »murs » de galaxies lire également :
»Des murs de galaxies dans l’univers jeune ? »
http://www.larecherche.fr/actualite/aussi/murs-galaxies-univers-jeune-01-01-1997-83775
»Un deuxième mur de galaxies »
http://www.larecherche.fr/actualite/astres/deuxieme-mur-galaxies-01-03-2004-87616
Grande échelle (21/11/2013)
En analysant la répartition de sursauts gamma les astronomes ont mis en évidence la plus grande structure connue de l’Univers. Avec un diamètre de 10 milliards d’années-lumière, elle domine le Large Quasar Group, qui n’en fait que 4 milliards, et écrase le Sloan Great Wall (1,4 milliards). L’origine de cette structure est inconnue.
http://www.ago.ulg.ac.be/PeM/News/ann_f.php?annee=2013#N112102
http://news.discovery.com/space/galaxies/universes-largest-structure-is-a-cosmic-
conundrum-131119.htm
The largest structure of the Universe, defined by Gamma-Ray Bursts
Authors: I. Horvath, J. Hakkila, Z. Bagoly
(Submitted on 5 Nov 2013)
http://arxiv.org/abs/1311.1104
Et que dire de cette dernière observation où il est question d’un gros et monstrueux amas de galaxies qui se situe juste à la moitié de l’âge de l’Univers selon le modèle standard dominant.
En voici les références :
http://www.ago.ulg.ac.be/PeM/News/index_f.php#N2014040701
»El Gordo (07/04/2014)L’amas de galaxies le plus massif connu – « El Gordo » ou ACT-CL J0102-4915 – est plus massif qu’on ne le croyait, 3000 fois plus que la Voie Lactée. La majorité de cette masse est de la matière noire. »
http://hubblesite.org/newscenter/archive/releases/2014/22http://www.space.com/25358-el-gordo-galaxy-cluster-hubble-photos.htmlhttp://www.ago.ulg.ac.be/PeM/News/index_f.php#N2014040701
PROBLEME: comment les cosmologistes explique-t-ils la formation d’un tel »monstre » en une durée qui est considérée comme étant une durée qui correspond à une tranche d’âge qui est vu comme étant très tôt dans l’histoire de notre Univers ?…
Encore une observation squi emble aller dans le sens d’un Univers qui ne serait plus en expansion mais qui serait en phase STATIQUE.
5—>avec 180 milliards d’années l’Univers a le temps de devenir in-homogène à très grande échelle. Cette in-homogénéité se justifie par l’observation de l’immense ‘muraille’ constituée de galaxie qui a une dimension qui représente un rapport de 25% de l’Univers observable. Cette gigantesque structure galactique lance un défi à la croyance d’un Univers homogène et qui serait encore en expansion.
En ce qui concerne ce grave problème concernant l’homogénéité de l’Univers lire à ce sujet les paroles de Christian Magnan :
«(…) mais, quand on voit des publications officielles affirmer que cet âge est de 13,7 milliards avec une incertitude de l’ordre du pour cent, il y a de quoi être choqué devant l’inanité du calcul. (…). Cela n’a pas de sens que de donner le rayon d’une pomme de terre à la précision du millimètre. La faute dans l’utilisation du modèle homogène et isotrope consiste à vouloir tirer du modèle des informations qu’il ne contient pas. La pomme de terre n’est pas une sphère parfaite : l’UNIVERS N’EST PAS HOMOGENE ET ISOTROPE. » [7] —C’est moi qui souligne.
Ajoutons que les cosmologistes ont besoin que l’Univers soit homogène et isotrope car sinon il ne peuvent pas utiliser le « principe cosmologique parfait ». Sans ce dernier « principe » l’Univers serait in-homogène. Dans ce cas là les équations de la Relativité Générales ne pourraient pas êtres utilisées ce qui le problème qu’une description globale de notre Univers serait impossible.
»Inhomegeneous cosmological models and fine-tuning of the initial state »
Authors: Peter Sundell, Iiro Vilja
(Submitted on 28 Nov 2013 (v1), last revised 26 Mar 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1311.7290
»Gigantesque !!! Trop pour Einstein… »
http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2013/01/12/gigantesque-trop-pour-einstein/
Pourquoi est-ce « Trop pour Einstein » ?
Dans un Univers qui serait globalement in-homogène les équations de la Relativité Générale, équations établies pour mieux comprendre sa géométrie spatiale et temporelle, ne seraient plus d’aucune utilité. Si la Relativité Générale ne serait plus valable pour l’Univers, à une échelle globale, par contre celle-ci garde toute sa validité à une échelle locale.
Cette in-homogénéité a même été observée par le satellite Planck.
Dans le cadre du « NBBF » cette inhomogénéité s’explique par une très lente rotation de l’Univers. Qui dit rotation dit obligatoirement que dans l’Univers il existe un « axe de rotation ». Pour étayer cela lire :
»Constraining anisotropy of the universe from different groups of type-Ia supernovae »
Authors: Zhe Chang, Xin Li, Hai-Nan Lin, Sai Wang
(Submitted on 22 Mar 2014)
http://arxiv.org/abs/1403.5661
Ainsi que :
»Expanding universe can emerge in remarkably simple way, scientists say »
http://phys.org/news/2013-12-universe-emerge-remarkably-simple-scientists.html
6—>avec 180 milliards d’années l’Univers a le temps de devenir globalement fractal ( »première universalité » par auto-similirarité qui semble aller dans le sens d’un Univers qui ne serait plus en expansion)
Les équations du « NBBF » nous disent que notre Univers a une géométrie fractale. Ces équations donnent comme valeur à cette géométrie fractale une valeur qui correspond à la dimension fractale de l’ « éponge de Menger ». Nous savons que la dimension fractale Df de l’ « éponge de Menger » est Df = 2,726 8…
N.B. :Des expériences de laboratoire menées à l’École Polytechnique (France) montre que les dimensions fractales STOPPENT certains phénomènes comme, par exemple, la corrosion [8].
Mais nous savons aussi que les dimensions fractales STOPPENT également les feux de forêt, les sons,etc.
Si nous extrapolons ces observations à notre Univers nous pourrions dire que lorsque notre Univers était devenu globalement fractal (après les 18 milliards d’années d’expansion) alors cette géométrie fractale aurait STOPPER son expansion. Cette explication est plausible car comme on vient de le voir elle rentre dans le cadre de certaines expériences de laboratoire.
Des études qui portent sur la dimension fractale de l’Univers nous donnent une valeur comprise entre 2,5 et 2,95. Pour la valeur de 2,5 voir [9] et pour la valeur 2,95 lire dans :
»Measuring the transition to homogeneity with photometric redshift surveys »
Authors: D. Alonso, A. Bueno Belloso, F. J. Sánchez, J. García-Bellido, E. Sánchez
(Submitted on 3 Dec 2013)
http://arxiv.org/abs/1312.0861
Le chercheur Pietronero et ses collègues nous dit :
« De plus l’observation relatée en introduction montre que la matière noire elle-même ne serait pas homogène et pourrait se répartir de façon fractale. Si donc nous observons des structures se développant sur le mode fractal, c’est qu’un autre mécanisme a été et demeure en œuvre dans la construction de l’univers, non décrit par la théorie de la relativité générale. »
http://www.automatesintelligents.com/echanges/2006/nov/fractal.html
Par contre selon la description du »NBBF » il semble que cet « autre mécanisme » n’était autre que celui qui aurait fait que notre Univers serait devenu globalement fractal pendant sa phase d’expansion. Une fois que fut achevée cette phase d’une durée de 18 milliards d’années d’expansion la géométrie de l’Univers acquiert une répartition globalement fractale. Cette géométrie fractale ne l’autorise plus à continuer son expansion.
Une possible géométrie fractale pourrait être mise en évidence par les observations du satellite Herschel. Ce dernier observe des filaments interstellaires.
Les chercheurs ont analysé 90 filaments. De cette analyse ce qui nous étonne c’est de constater que la largeur de ces filaments est constante. Cette largeur est de 0,3 année-lumière, correspondant à quelques 20 000 fois la distance du Soleil à la Terre.
A ce sujet nous lisons :
« On découvre aujourd’hui que chaque filament est de la même largeur quelle que soit sa densité et sa longueur », remarque Doris Arzoumanian, du laboratoire Sap-AIM, «C’est une vraie surprise qui signifie sans doute qu’un même mécanisme est à l’oeuvre».
http://irfu.cea.fr/Sap/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast.php?t=fait_marquant&id_ast=3037
A ce sujet nous lisons encore :
»Chaque filament peut s’étendre sur des dizaines d’années lumière dans l’espace. « Curieusement, on remarque aujourd’hui que chaque filament est de la même largeur », remarque Doris Arzoumanian, du laboratoire AIM, « et ce quelle que soit la densité et la longueur de chaque filament, c’est une vraie surprise. » »
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2160.htm
Comment interpréter cette étonnante observation ?
Si on fait l’hypothèse que notre Univers aurait la dimension fractale Df = 2,726 8 , correspondant à l’ « éponge de Menger », alors la largeur des filaments de 0,3 année-lumière est également fractale.
Dit autrement la largeur des filaments est proche de la »largeur » d’un des »trous » de l’ « éponge de Menger ». Voilà qui nous fait dire que la largeur constante des filaments serait une dimension fractale.
Ainsi les filaments auraient une même épaisseur car ils se faufileraient dans les trous de l’ »éponge de Menger » correspondant aux trous d’un diamètre de 0,3 année-lumière.
Il en est de même pour le diamètre du Soleil et d’autres objets.
Il semble de plus en plus certain que les fractals obtiendrons un jour un statut « universel » .
Par exemple, selon une observation, un groupe de chercheurs de l’University of Warwick’s Centre for Fusion, Space and Astrophysics vient de découvrir que le vent solaire se met à avoir une structure fractale à chaque maximum d’activité du Soleil tous les 11 ans. » —Voir
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-fractales-vent-solaire-11926/
Terminons par l’observation de cette curiosité qui nous rappelle une sorte d’auto-similarité que sont les dimensions fractales…
»Une spirale à l’intérieur d’une spirale »
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10458
En ce XXIe siècle j’encourage les cosmologistes à se poser cette question qui mérite toute notre réflexion:
« Notre Univers est-il fractal ? »…
7—>avec cette phase STATIQUE de 180 milliards d’années l’Univers a le temps de répartir ses particules électriquement chargées, dans les plasmas, donnant naissance ainsi à un nouveau paramètre appelé h* qui a une même valeur. Cette nouvelle constante h* semble s’appliquer à l’Univers entier. Celle-ci pourrait se traduire par l’existence d’un champ »universel » ( »deuxième universalité » qui, elle aussi, semble aller dans le sens d’un Univers qui ne serait plus en expansion)
Au sujet de cette »deuxième universalité » lire dans la revue Nature du 11 June 2013:
»Space plasmas share a secret »
http://www.nature.com/news/space-plasmas-share-a-secret-1.13159
Terminons cette liste, non exhaustive, par un dernier point.
Selon les équations du « NBBF » le Big-Bang n’a pas donné naissance à 1 Univers (le notre) mais à 2 Univers à parité opposée.
Cette possibilité de 2 Univers est plausible et rejoint l’hypothèse de Laura Mersini-Houghton. A ce sujet très intéressant lire :
»Point froid »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_froid
« Une hypothèse controversée faite par Laura Mersini-Houghton voudrait que ce Point froid soit une empreinte d’un autre univers au-delà du nôtre, causée par l’intrication quantique entre les deux univers avant qu’ils ne soient séparés par l’inflation cosmique. Ça pourrait être la preuve de l’existence d’un univers parallèle de l’autre côté de notre univers ; et cette théorie « fonctionnerait » avec la théorie des cordes. »
LA THEORIE DE »LA LUMIERE FATIGUEE »
Certains pourraient se poser la question suivante : dans un Univers qui serait globalement STATIQUE comment faudrait-il interpréter les décalages spectraux vers le rouge qui s’interprètent comme une expansion de l’Univers ?
Dans le cadre de la théorie de »la lumière fatiguée » (théorie que nous devons en premier à Einstein) la lumière (ou les photons) pourrait interagir avec :
a) la lumières peut interagir avec l’énergie sombre ou »nouvel éther moderne » ou encore — pourquoi pas — une sorte de champ de Hyggs ou le champ de Hyggs lui-même…
b) la lumière peut, aussi, interagir avec la matière sombre. Celle-ci serait de l’hélium superfluide à une température proche 2K) qui serait de »hélium superfluide » appelé également un « condensat de Bose-Einstein ». La masse d’une »particule » de matière sombre d’ »hélium superfluide » est de 4 GeV.
Que disent les observations et les travaux de recherche pour la masse de la particule de matière sombre ?
Selon les dernières observation cette masse d’une valeur de 4 GeV ne semble pas exclue par les observations. Un article propose une valeur comprise entre 1 et 3,16 GeV ainsi que d’autres valeurs– voir :
http://www.ago.ulg.ac.be/PeM/News/index_f.php#N2014040404
Gamma et matière sombre (04/04/2014)
Suite de la saga (cf. news « Matière noire », « Positrons », « Centre galactique », « Matière noire ») : les données FERMI semblent de nouveau indiquer que les rayons gamma observés non loin du centre galactique sont liés à la matière sombre.
http://www.nasa.gov/content/goddard/fermi-data-tantalize-with-new-clues-to-dark-
matter/#.Uz3wDscRZll
Afin de répondre à cette question très pertinente voici un article qui devrait nous inciter encore à faire preuve de prudence devant l’interprétation que l’on donne au décalages z vers le rouge.
Avec la référence qui va suivre nous allons voir que les photons qui voyagent dans les espaces intergalactiques n’ont pas dit leur dernier mots. Rien n’interdit que ces dernier pourraient perdre de l’énergie au cours de leur voyage sur des distances cosmologiques…Dans cette hypothèse, d’une lumière fatiguée à cause des nombreuses interactions avec son milieu, donc qui dégénère , notre interprétation »Doppler » nous disant que notre Univers « est en expansion » serait complètement fausse et nous risquerions de prendre des « vessies » pour des « lanternes »…
Voici la référence :
Physique
»Les photons exerceraient une friction »
Voici une petite synthèse qui nous montre que le problème de la théorie de « la lumière fatiguée » d’Einstein reste encore un problème entièrement ouvert :
« Les réactions du monde scientifique à cette étude sont variées. « J’ai trouvé que cet article était passionnant, » a déclaré John Pendry du College Impérial de Londres. « L’idée que les photons puissent être un fluide visqueux est une notion intrigante. » Le cosmologue Jim Peebles, de l’Université de Princeton dans le New Jersey est moins impressionné et pense que cet effet est réel, mais était déjà pris en compte par les cosmologues depuis longtemps. Le cosmologue Fred Adams, de l’Université du Michigan, pense, lui, que si les prédictions de l’équipe slovène en ce qui concerne les débuts de l’univers sont justes, alors leur découverte serait très importante. » »
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/020/20290.htm
A ce stade voici, maintenant, une série de références qui vont dans le sens de ce qu’à déjà prévu le « NBBF ».
En ce qui concerne l’hélium intergalactique lire :
HST/COS Observations of the Quasar Q0302-003: Probing the He II Reionization Epoch and QSO Proximity Effects
Authors: David Syphers, J. Michael Shull
(Submitted on 6 Oct 2013 (v1), last revised 13 Feb 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1310.1616
ainsi que
»Detection of intergalactic ionized helium absorption in a high-redshift quasar »
http://www.nature.com/nature/journal/v370/n6484/abs/370035a0.html
Maintenant en ce qui concerne le « condensat de Bose-Einstein » lire :
»Complex scalar field dark matter on galactic scales »
Authors: Tanja Rindler-Daller, Paul R. Shapiro
(Submitted on 5 Dec 2013)
http://arxiv.org/abs/1312.1734
»Cosmological Constraints on Bose-Einstein-Condensed Scalar Field Dark Matter »
Authors: Bohua Li, Tanja Rindler-Daller, Paul R. Shapiro
(Submitted on 22 Oct 2013)
http://arxiv.org/abs/1310.6061
»Dark matter as a Bose–Einstein Condensate: the relativistic non-minimally coupled case »
Authors: Dario Bettoni, Mattia Colombo, Stefano Liberati
(Submitted on 14 Oct 2013 (v1), last revised 11 Feb 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1310.3753
c) le champ »universel » avec la nouvelle constante h* (voir plus haut).
Ce champ »universel » pourquoi ne serait-il pas en relation avec le champ de Higgs ?
Voici d’autres références qui vont dans le sens d’une « fatigue de la lumière » :
We used six different models: concordance Lambda-CDM, Einstein-de Sitter, open-Friedman Cosmology without dark energy, flat quasi-steady state cosmology, a static universe with a linear Hubble law, and a static universe with tired-light redshift.
http://arxiv.org/abs/1312.0003
Voici une autre référence qui nous montre qu’il faut être très prudent devant l’interprétation actuelle que l’on donne aux décalages vers le rouge :
http://arxiv.org/abs/1312.1190
Au fait… que savons nous des différentes interactions que pourraient avoir nos photons traversant les immenses espaces intergalactiques ? Pas grand chose pour ne pas dire rien…
Donc la prudence s’impose…qu’en pensez-vous personnellement?
Les équations du « NBBF » nous montrent que les photons perdent de l’énergie Δhν à chaque interaction. Sur des distances cosmologiques le cumul de cette perte d’énergie se traduit très bien par un décalage des raies spectrales vers le rouge sans que l’univers soit en expansion.
Au regard de tout ce qu’on a vu il nous semble qu’il serait dangereux de mettre la théorie de »la lumière fatiguée » d’Einstein aux oubliettes…
En tout cas une chose est certaine : plus on avance dans le temps et plus les prévisions du « New Big-Bang Fractal » sont confortées par les observations astronomiques ainsi que par les expériences de laboratoires.
Le modèle du « New Big-Bang Fractal » quantique semble nous indiquer une piste de recherche prometteuse…
CONCLUSION
Je laisse la conclusion à une revue donc vous pouvez consulter plus facilement. Il s’agit du mensuel CIEL & ESPACE, Avril 2014, page 20.
Au mois d’Avril de tous mes abonnements, que j’ai reçu, c’est la seule revue qui nous fait prendre conscience du véritable problème que constitue les SNIa .
Dans ce mensuel voici ce que nous lisons sous le titre:
« LA SUPERNOVA DE M82 INTRIGUE LES ASTRONOMES »
« Cette expansion aurait même tandance à s’emballer, ce qui impliquerait l’existance d’une mystérieuse énergie sombre. Ce résultat, couronné par un prix Nobel de physique en 2001, repose sur les supernovae de type Ia. Or, justement, celle survenue dans M82 ne s’est pas comportée de manière standard. L’équipe d’Alex Filippenko, de l’université de Californie à Berkeley, a noté qu’elle a gagné en luminosité bien plus vite que les autres. Ce fait relance un débat sur la fiabilité de ces supernovae en tant que »chandelles standards ». D’autant qu’une autre équipe de Berkeley, dans laquelle on retrouve Saul Perlmutter, remarque que les supernovae de type Ia NE SE RESSEMBLENT PAS TOUTES, LOIN DE LA… »—C’est moi qui souligne.
Alors allons-nous, encore une fois, vers ce terrible paradigme avec des étoiles plus vieilles que notre Univers?…
La cosmologie standard dominante expansionniste va-telle éviter cette impasse ?… Ne l’oublions jamais : celle-ci se trouve déjà depuis quelques années dans une situation de « crise » :
« Crise de la cosmologie »
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/crise-de-la-cosmologie-6296
»La synthèse des modèles cosmologiques actuels » proposée par le « New Big-Bang Fractal » nous fera-t-elle sortir de cette « Crise de la cosmologie » ?…
REFERENCES
[1] Marc Séguin & Benoît Villeneuve : ASTRONOMIE ET ASTROPHYSIQUE, DeBoeck, Université, 2e édition, 2002.
[2] Roger Cayrel (Astronome à l’Observatoire de Paris) : Comment dater les plus vieux objets du monde ? LA RECHERCHE Hors Série Avril 1998,page 70.
[3] Agnès Acker (est Professeur émérite de l’Université de Strasbourg) : Astronomie Astrophysique, 5e édition, Dunod, Paris 2013,page 392.
[4] Gianfranco Bertone : LE MYSTERE de la MATIERE NOIRE dans les coulisses de l’ univers, Dunod, Paris 2014, page 55.
[5] James Lequeux : Naissance, évolution et mort des étoiles, EDP Sciences, 2011, page 126.
[6] Christian Magnan : « Le théorème du jardin » , amds, édition, 2011, pp.263 et 264.
[7] Christian Magnan : « Le théorème du jardin », amds, édition, 2011, pp. 248 et 249.
[8] Bernard Sapoval : Universalité et fractales, préface de Benoît Mandelbrot, Flammarion, 1997
[9] James Lequeux (ouvrage collectif) : Etoiles et matière interstellaire, ellipses, 2009, page 12.
James Lequeux , ancien rédacteur en chef d’ Astronomy & Astrophysics, est astronome émérite à l’Observatoire de Paris.
Note de l’auteur : il reste encore quelques exemplaires de mon tome 2 :« Le New Big-Bang » synthèse des modèles cosmologiques actuels ». Pour toute information écrire à l’adresse email suivante :
mario.cosentino@hotmail.fr
Merci d’avoir donné de votre temps pour la lecture de ce dossier. J’espère que les informations contenues dans ce dossier nous permettent une meilleur réflexion sur l’état des lieux de la cosmologie moderne.