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LA THEORIE COSMOLOGIQUE DU « NEW BIG-BANG 4 juillet, 2011
Mario Cosentino le 16 mai 2011
Bonjour
LA THEORIE COSMOLOGIQUE DU « NEW BIG-BANG » POURRAIT-ELLE NOUS FAIRE SORTIR DE L’IMPASSE ?
La théorie du « New Big-Bang » ( NBB) est
née en 1988. A l’époque elle était considérée comme marginale .
Aujourd’hui grâce à ses prévisions elle devient de plus en plus
plausible se qui fait que de nombreux chercheurs la trouve intéressante. En plus elle ouvre de nouvelles pistes de recherche.
Voici à titre d’exemple une de ses prévision numérotée 4 dans le Tome 1 - voir la référence [1] :
« dans le cadre d’un univers qui n’est plus en
expansion, on pourrait observer des corps célestes ayant un âge plus
important que ne l’indiquerait leur décalage spectral, voire un âge plus ancien que le cosmos lui-même. » page 76. – C’est loi qui souligne.
Cette prévision a été publiée au 1er trimestre
1993. Deux ans après, avec les observations du télescope spatial Hubble
cette prévision fut confirmée ! En effet les observations nous
montraient des objets célestes ayant un âge plus grand que celui de
l’Univers !
Mais direz-vous, pourquoi une nouvelle théorie ?
Une des raisons toute simple est qu’aujourd’hui
la cosmologie dominante ou modèle de concordance n’arrive pas à résoudre
quelques 95% de la masse de notre Univers .
Voici une liste, de problèmes graves ,qui méritent toute notre attention :
1-le problème de l’énigme tenace de l’énergie noire…
2-le problème de la matière noire…
3-le problème de la formation de galaxies bien
formées et d’amas de galaxies situés dans un environnement qui les rend
presque contemporains du Big-Bang voir nés avant le Big-Bang !
Où ces structures ont-elles pris le crédit du
temps pour se former ? Avec ce type d’observations on s’approche
dangereusement du Big-Bang !..
4-le problème de l’existence de gigantesques structures galactiques, environ 1 / 10 du rayon visible de l’Univers, dont leur temps de formation ne s’explique pas facilement dans un Univers âgé seulement que de quelques 13, 7 milliards d’années et, en plus, dans un Univers qui serait en expansion et qui se dilaterait de plus en plus en dispersant ses constituants …
5-le problème de l’observation d’immenses vides, d’environ 1 / 10
de la taille de l’Univers, qui ne s’explique facilement dans le cadre
d’une expansion de l’Univers . Les observations par les radiotélescopes
d’un immense vide estimé à environ 1 milliard d’années- lumière
confirment l’absence de galaxies dans ce titanesque vide qui est de
quelques 40 fois plus grand que tous les autres vides précédemment observés…
6-Le problème de l’homogénéité de l’Univers. Par rapport aux deux problèmes précédent, que sont les
gigantesques structures galactiques et les immenses vides, le problème
de l’homogénéité de la structure de l’Univers reste un problème non
résolu. Ce problème est très grave car dans l’hypothèse où notre Univers
ne serait pas homogène la Relativité Générale ne peut pas être
appliquée pour l’étude de l’Univers dans sa globalité !
Un résumé des postulats, du NBB, qui reposent sur quelques 300 équations avec comme rigueur de ne faire appel à aucun paramètre libre va vous être présenté. Du fait que les postulats du modèle du NBB sont réfutables (selon le critère de Popper) cela fait du NBB une théorie scientifique.
NB : aucune place n’est faite à une quelconque numérologie ou à quelque chose qui sort du cadre scientifique. Ses critères de scientificité reposent :
-sur les lois de la physique que l’on connait déjà
-sur quelques 300 équations sans aucun paramètres libres . Tout est justifié.
-sur les observations les plus modernes.
LES POSTULATS QUE PROPOSE LA THEORIE DU NBB :
1- Que l’énergie noire serait la constante cosmologique Λ d’Einstein à hauteur de 50% de la masse de l’Univers ?
2- Que la matière noire serait constituée d’hélium superfluide ayant une température de 2, 18 K avec
une abondance de 45% de la masse totale de l’Univers. Les propriétés de
l’hélium superfluide, que nous lui connaissons, en font un candidat
très sérieux au problème de la matière noire. Par exemple :
a) sa viscosité est presque nulle ce qui se
traduit par le fait que s’il serait dans l’espace inter galactique il
n’offrirait, quasiment, aucune résistance au mouvent des galaxies. Sa
présence semblerait donc invisible. L’hélium est un élément très stable.
Il ne brille pas facilement.
b) sa température à 2, 18 K ne change pas facilement. D’ailleurs on l’utilise dans les expériences du CERN comme élément de refroidissement.
c) il s’écoule comme un « liquide »
3-Les problèmes 3, 4, 5 et 6 trouveraient une solution par le postulat que notre Univers ne serait plus en expansion !
Les galaxies, les amas de galaxies, les « Murailles de galaxies » ont largement le temps de se former !
L’EXPANSION DE L’UNIVERS AURAIT CESSE LORSQUE L’ESPACE-TEMPS SERAIT DEVENU FRACTALE ?
Mais pour qu’elle raison l’Univers arrêterait- il son expansion ?
Des expériences faites en laboratoire montrent que certaines dimensions fractales arrêtent certains phénomènes comme la corrosion. A ce sujet voir la référence [1]
Mais que viennent faire les dimensions fractales dans les problèmes d’ordre cosmologique ?
Et bien dans le cadre du NBB notre Univers serait devenu fractal!
La température du rayonnement de fond cosmologique correspondant à la valeur mesurée de 2, 725 K serait, selon le NBB, liée à la nature fractale de l’espace-temps. Cette valeur serait une propriété intrinsèque du vide quantique.
Cet espace-temps aurait une dimension fractale ou dimension de similitude.
Or nous savons qu’un objet à géométrie fractale possède des propriétés « amortissantes ».[2]
Si de cette propriété j’en fais une hypothèse de travail je peut donner, à l’arrêt de l’expansion de l’Univers l’explication suivante :
« Au fur et à mesure que l’Univers se dilate il deviendrait de plus en plus fractal. Lorsque la valeur de sa dimension fractale D aurait été atteinte son expansion cesserait.
Quelle serait donc cette dimension D?
En observant les équations du NBB ma surprise a été de constater que c’est la valeur
D = 2, 726 8…
Pourquoi est-elle surprenante?
Elle est surprenante pour, au moins 2 raisons.
La première raison est simple : elle correspond à la dimension fractale de l’ « éponge de Menger- Sierpinski » .
Que notre Univers soit comparé à une « éponge » cela est en conformité avec l’observation du cosmos à grande échelle car il y a de nombreux trous. Selon le NBB cet « espace-temps spongieux » aurait la propriété d’ « absorber » le rayonnement électromagnétique qui nous vient des galaxies. Cette « absorption » se traduirait par une « fatigue » de la lumière. La lumière subirait, ainsi, avant d’être étudier dans nos spectres une sorte de « dégénérescence »
en fonction de la distance. Plus la lumière nous vient de loin et plus
elle serait absorbée. Cela se traduirait également par un décalage
spectral vers le rouge et sans faire à l’effet Doppler, se traduisant
par un éloignement des galaxies. Cette perte d’énergie de la lumière se
ferait sans diffusion car il s’agit d’une perte d’énergie par « absorption » de l’espace-temps. Le vide inter galactique serait un parfait « absorbant » ! La première en date de la théorie de « la fatigue de la lumière » ou « vieillissement de la lumière » nous la devons au « père » de la matière noire Fritz Zwicky. Einstein avait aussi sa propre explication sur « la lumière fatiguée » . Ensuite cette hypothèse de travail a été élaboré par différents chercheurs.
La deuxième raison est que, dans une de mes équations, elle est liée à la température de notre Univers qui est de 2, 725 K.
Voici cette équation :
Tuo = ( c ђ D ) / ( λce KB ) ( qo nuo ) 0,5
Tuo = ( c Ђ D ) / ( λce KB ) ( qo nuo ) 0,5
avec
Tuo = 2, 725 ± 0, 002 K = Constante (1)
c = vitesse de la lumière
ђ = quantum du moment cinétique = constante de Planck h/ 2 π = 1, 054 6. 10 -34 J. s
D = Dimension fractale de l’espace-temps de l’Univers modélise par l’ « éponge de Menger-Sierpinski »= 2, 726 8…
λce = longueur d’onde de Compton = 2, 426 3. 10 -12 m
KB = constante de Boltzmann = 1, 380 54. 10 -23 J. K -1
qo= paramètre d’accélération qui fixe la valeur de la masse volumique critique entre un modèle d’Univers ouvert ou fermé = 0,5
nuo = nombre quantique principal de l’Univers qui quantifie la valeur du coté du cube de l’ « éponge de Menger-Sierpinski » =
( Ruo / ao ) 0,5 = 1, 786 2. 10 18 ( paramètre sans dimension ) (2)
Avec cette dernière relation nous trouvons pour la valeur de la longueur du coté de la forme cubique de l’ « éponge de Menger-Sierpinski » une longueur égale à :
λuo = 2 π Ruo / nuo = 5, 9 16 6.10 8 m (3)
avec
Ruo = Rayon de notre Univers = 1, 682.10 26 m = valeur constante dans un Univers qui aurait stoppé son expansion
ao = premier rayon de l’atome de Bohr = 5, 291 7.10 -11 m
LES GRANDES ETAPES DE LA THEORIE DU NBB :
ETAPE 1 : SA NAISSANCE
1-un Big-Bang ayant la température de Planck et qui donnerait naissance non pas à 1 Univers mais à 2 Univers à parité opposé :
le premier Univers, le notre , fait de matière et le second serait fait d’antimatière. Cet 2 Univers seraient extrêmement éloignés l’un de l’autre et tourneraient autour de leur barycentre.
Ce Big-Bang ne serait pas gazeux mais « liquide ». Cette prévision du NBB a été vérifiée par l’expérience ALICE au CERN .
Concernant l’expérience ALICE le CERN ne s’oppose pas à ce que je possède une primauté théorique concernant un Big-Bang « liquide » et non « gazeux ». Lettre de Madame Despina Hatzifotiadou, responsable communication, du 12 janvier 2011.
ETAPE 2 : SON EXPANSION D’UNE DUREE DE 18 MILLIARDS D’ANNEES
2-un Univers qui pendant quelques 18 milliards d’années aurait été en expansion et en refroidissent . Cette dilatation
de l’Univers aurait été quantifiée c’est-à-dire faite par sauts bien
définie par les nombres quantiques entiers que sont 1, 2, 3, etc. Ce
postulat est plausible dans le cadre des observations les plus modernes-
voir les références citées plus bas.
-Après ces 18 milliards d’années d’expansion la température serait passé de la température de Planck à celle d’aujourd’hui de 2, 725 K
ETAPE 3 : SON EXPANSION CESSE EST IL DEVIEDRAIT COMPLETEMENT STATIQUE :
3-après ces quelques 18 milliards d’années d’expansion l’Univers arrêterait de s’agrandir !
Pour quelle raison ?
Par quel phénomène ?
Pour la troisième raison que sa température minimale , sa taille maximale ainsi que toutes ses caractéristiques auraient été programmée, dans une sorte de « code cosmique », dès le commencement de l’Univers lors du Big-Bang . Selon les équations du NBB notre Univers se comporterait comme un gigantesque « ordinateur » faisant fusionner les constantes fondamentales que sont G, c, ђ et KB .
Quant au phénomène, qui arrêterait l’expansion de notre Univers, on pourrait impliquer le fait que le Cosmos serait devenu fractal !
Je rappelle que l’apparition de certaines fractales arrête, par exemple, la corrosion. Au sujet de ces expériences voir la référence [1].
Aujourd’hui l’Univers serait dans un équilibre fractal grâce à un mouvement de rotation sur lui-même et à des vibrations , ou oscillations, « périphériques » et « radiales » relativistes. Cet « équilibre fractal »
est impossible dans un Univers uniquement Newtonien car seule la
gravitation est prise en compte. Par contre dans un Univers où son « espace-temps fractal » serait à 96% quantifié cet « équilibre fractal » serait du domaine du possible.
Que l’ « espace-temps fractal » serait quantifié voir les travaux de l’Astrophysicien Laurent Nottale ainsi que le site de Bernard Lempel .
Depuis combien de temps notre Univers serait-il en « équilibre fractal » ou autrement dit complétement ?
Il le serait depuis au moins 60 milliards d’années !
Si on ajoute à ces 60 milliards d’années les 18
milliards d’années d’expansion cela nous donne pour l’âge de notre
Univers un âge d’ au moins quelques 80 milliards d’années ! Cette valeur est proche de celle trouvée par l’Astrophysicien Sir Fred Hoyle.
Si notre Univers ne serait plus en expansion mais serait dans l’état globalement statique ( à ne pas confondre avec l’état stationnaire ) alors sa température de 2, 725 K serait constante. Cette température constante ferait que notre Univers ne subirait aucune mort thermique ni par une belle « grillade » ni par une « congélation » !
Ainsi il ferait toujours bon de vivre sous notre magnifique ciel étoilé !
NB : les critiques dans le sens noble du terme sont les bien venues.
Merci !
Pour plus d’informations concernant mes travaux de recherche allez svp dans
mes 2 ouvrages :
Tome 1 : Mario Cosentino : « Origine et destin de
notre Univers par une nouvelle Cosmologie De l’atome jusqu’aux confins
du Cosmos » Conversation avec Pierre Bourge, Président de l’Astro -Club
de France, éditions Bonnefoy, 1993, Imprimeur-Editeur B.P. 24 – 83 980
Cavalière- Le Lavandou, tél : 04 94 05 78 61, ISBN : 2-906630-07-1
Références INIST ( Institut de l’Information Scientifique et Technique) : 1 / 1 – (C) CNRS
Numéro : Pascal 93 – 0610460 INIST
Localisation : INIST-L22828.354000035419100000
Tome 2 : Mario Cosentino : « Le New Big-Bang
synthèse des modèles cosmologiques actuels », Prologue de Bernard Milet,
Astronome à l’Observatoire de Nice, éditions Appoline, 2001, Editions
Chiron, 25 , rue Monge 75 005 Paris
ISBN : 2-84556-023-0
PASCAL 02-0189644 INIST
Ouvrage épuisé (voir avec l’Auteur)
Bibliothèque Nationale de France
Cote : 2002-24732
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Google et mettre : automates intelligents 116
Voir aussi :
les travaux de recherche de Laurent Nottale, sur l’Univers fractal, Astrophysicien à l’Observatoire de Paris-Meudon
Le site de Bernard Lempel au sujet des décalages spectraux z anormaux ( catalogue de H. Arp) , les oscillations de l’Univers( les observations de Kotov), la quantification de la distribution des galaxies, tec.
[1] Bernard Sapoval : « UNIVERSALITES ET
FRACTALES », préface de Benoît Mandelbrot, Nouvelle Bibliothèque
Scientifique, Flammarion, 1997
[2] Les Fractales Art, Nature et Modélisation,
Bibliothèque Tangente, Editions POLE – Paris 2004, pp. 36-38, 98-100.
Ces pages concernent 2 chapitres par Bernard Sapoval.