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L’ UNIVERS JOUE-T-IL DE LA LYRE ? 4 juillet, 2011
L’ UNIVERS JOUE-T-IL DE LA LYRE ?
RESUME
Selon la théorie du « New Big-Bang » ( « NBB ») notre Univers, pour se maintenir en équilibre dans une phase complétement STATIQUE devrait avoir les propriétés suivantes :
1. Obéir essentiellement à la mécanique quantique
2. Avoir 2 sortes de vibrations fondamentales:
a) les vibrations « périphériques »
b) les vibrations « radiales »
3. Être en rotation
4. Avoir un espace-temps fractal de dimension D = 2, 726 8 … qui serait l’ « éponge de
Menger-Sierpinsky » [1]
Les propriétés n°1 , 2 et 3 ne seront pas argumentées ici car elles sont déjà l’objet de nombreux mémoires ainsi que 2 ouvrages, articles, etc.
Voyons ce que disent les observations et les hypothèses au sujet de la propriété n° 4.
HYPOTHESES, MODELE ET OBSERVATIONS
Propriété n° 4 : un espace-temps de dimension fractal D
Selon le modèle cosmologique du « NBB » notre Univers pour se maintenir dans sa phase complétement STATIQUE, après une expansion qui aurait durée 18 milliards d’années, devrait avoir un espace-temps fractal et devrait être en vibration ou pulsation.
Ces vibrations devraient se manifester, se « voir », à travers l’observation de certains objets en vibrations les plus « harmoniques » se traduisant par une sorte de « musique ».
De quels objets s’agit-il ?
Des étoiles pulsantes de la population des RR Lyrae.
Pourquoi cette population d’étoiles ?
Pour 3 raisons :
1. Leur courtes périodes et
2. Leur « étonnante homogénéité, aussi bien en masse qu’en âge, ce qui explique leurs magnitudes absolues similaires ».
3. Cette population d’ étoiles « vibrent » ou « pulsent, soit dans le mode fondamental, soit dans la première harmonique »
Tout cela est très bien résumé dans les paroles suivantes :
« Les RR Lyrae possèdent à peu près les mêmes caractéristiques que les Céphéides pour des périodes nettement plus courtes, de l’ordre de 0,05 à 1,2 jours, et des vitesses spatiales beaucoup plus grandes ; ce sont des étoiles géantes pulsantes de type spectral A ou F, dont l’amplitude s’échelonne entre 0,3 et 2 magnitudes. Leur distribution dans le ciel est tout à fait particulière et complémentaire des Céphéides : nous avons vu plus haut que ces dernières sont localisées dans le plan de notre Voie lactée et dans les galaxies proches : les RR Lyrae, en revanche, ont une distribution sphérique, avec une importante concentration près du centre galactique et dans les amas globulaires. De ce fait, les deux populations sont très distinctes en âge, les RR Lyrae sont des étoiles « vieilles », tandis que que les Céphéides forment une population « jeune ». Ces étoiles, plus massives et plus lumineuses que le Soleil, sont suffisamment âgées pour que la combustion de l’hydrogène central soit terminée, et assez massives pour entamer le processus de combustion de l’hélium. La population des RR Lyrae est d’une étonnante homogénéité, aussi bien en masse qu’en âge, ce qui explique leurs magnitudes absolues similaires. Les mesures spectroscopiques montrent clairement que ces étoiles pulsent, soit dans le mode fondamental, soit dans la première harmonique 1 » . [2] – C’est moi qui souligne.
Dans la note du petit 1, après le mot « harmonique », il est écrit en bas de page de la référence [2]:
1. « Une oscillation stellaire se comporte comme un signal musical : le son se décompose suivant un « fondamental » accompagné de plusieurs « harmoniques » ( tierce, quinte, etc.). Pour une étoile, la pulsation est la somme du mode fondamental et des secondaires. » – C’est moi qui souligne.
Dans le cadre de mes travaux de recherche est-il possible de justifier que l’espace-temps posséderait la dimension fractale D de l’ « éponge de Menger-Sierpinsky » ?
CALCULS POUR LA DEMONSTRATION DE LA FRACTALITÉ DE L’ESPACE-TEMPS
PAR LA MISE EN EVIDENCE DE CERTAINES « RESONANCES » ENTRE LES RR LYRAE ET LA PERIODE, OU LE « POULS », DU SOLEIL DE 24 MINUTES – Voir les observations de SOHO
Symboles et valeurs :
D = 2, 726 8 … = Dimension fractale de l’espace temps ayant les propriétés de l’ « éponge de Menger-Sierpinsky »
J = 1 440 minutes = 1 440 min = durée du jour en minutes
f = fraction comprise dans la suite : ½ ; ¾ ; 1/1 ; 5/4 ; 3/2 ; 7/4 ; 2/1 ; 9/4 ; 5/2 ; 11/4 ; 3/1 ; 13/4 ; 7/2 ; 15/4 ; 4/1…f+1/4
-2-
P = Période ( Pa , Pb et Pc ) en j ( jour)
Ps = période du Soleil = 24 minutes = 0, 016666…j – Voir les observations de SOHO
Avant de commencer les calculs, certains astronomes, dont S. Bailey, ont séparé les étoiles RR Lyrae en 3 sous-types [3] , [4] page 20 :
1.RRa ( environ 3 200 étoiles ): période Pa voisine de 0,5 jour
2.RRb ( environ 500 étoiles ): période Pb voisine de 0,7 jour
3.RRc ( environ 500 étoiles ): période Pc voisine de 0,3 jour
N.B. : cette étude repose sur quelques 4 200 étoiles de RR Lyrae
Calculs pour la période Pc ~ 0,3 j et avec f = ¾ nous avons
-Pc = J ( f / D ) = 396, 0687 min = 0, 2 750 j
N.B. :
Pc / Ps = résonance = 33 / 2 avec la période solaires de 24 minutes (33 « percussions » par le Soleil pour 2 « percussions » pour la famille des étoiles RRc)
-Pour la période Pa ~ 0,5 j et avec f = 3/2 nous avons
Pa = J ( f / D ) = 792, 1 373 min = 0,5 501 j
N.B. :
Pa / Ps = résonance = 33 / 1 avec la période solaire de 24 minutes (33 « percussions » pour le Soleil pour 1 « percussion » pour la famille des étoiles RRa )
et pour la période Pb ~ 0,7 et avec f = 2/1 nous avons
Pb = J ( f / D ) = 1 056, 1 831 min = 0, 7 335 j
N.B. :
Pb / Ps = résonance = 44 / 1 avec la période solaire de 24 minutes (44 « percussions » pour le Soleil pour 1 « percussion » pour la famille des étoiles RRb )
-3-
CALCULS DES « RESONANCES » ENTRE LES RR LYRAE ET LE SOLEIL EN UTILISANT LA « NOTE MUSICALE » LA « QUINTE JUSTE » 3 / 2
Q = 3 / 2 = Quinte juste
S = Suite de Fibonacci = 1, 1, 2 , 3 , 5 , 8, 13,etc.
F = 1 / S
Calculs pour la période Pb ~ 0,7 j avec S = 2 et F = 1 / 2 nous avons
Pb = J ( F Q ) = 1 080 min = 0, 75 j
N.B. :
Pb / Ps = 45 / 1 avec la période du Soleil de 24 minutes (45 « percussions » pour le Soleil pour 1 « percussion » pour la famille des étoiles RRb)
Calculs pour la période Pa ~ 0,5 j avec S = 3 et F = 1 / 3 nous avons
Pa = J ( F Q ) = 720 min = 0,5 j
N.B . :
Pa / Ps = résonance : 30 / 1 avec la période du Soleil de 24 minutes (30 « percussions » pour le Soleil pour 1 « percussion » pour la famille des étoiles RRa)
Calculs pour la période Pc ~ 0,3 j avec S = 5 et F = 1 / 5 nous avons
Pc = J ( F Q ) = 432 min = 0,3 j
N.B. :
Pc / Ps = résonance : 18 / 1 avec la période du Soleil de 24 minutes (18 « percussions » pour le Soleil pour 1 « percussion » pour la famille des étoiles RRc)
LE CALCUL DE LA DIMENSIONS FRACTALE D = 2, 7 268…
Cette quantité se calcule ainsi :
si nous prenons 1 / 10 de Q
nous obtenons
R = 1/ 10 Q = 3 / 20
avec
-4-
R = 24 / 160 = 3 / 20 ( en nombres entiers )
qui est le rapport, ou une sorte de résonance, de la période de 24 minutes du Soleil sur l’onde de Kotov
Ainsi pour la valeur de D nous avons
log 20
D = ——- = 2, 7 268…
log 3
qui serait la dimension fractale de l’ « éponge de Menger-Sierpinsky » ! [1]
Pour plus de détails sur les propriétés physiques de cette dimension fractale voir l’article :
« Structures fractales
Le monde en 2,7 dimensions » dans LEXPRESS.fr , publié le 01/ 11 / 2004
Dans le cadre du « NBB » cette dimension fractale serait la dimension de l’espace-temps.
Cette dimension fractale serait la cause de l’ « arrêt » de l’expansion de notre Univers ! – Pour plus d’informations voir les références de mes travaux de recherche.
Quelle est la période P des RR Lyrae avec F = 1 / 10 de la Quinte juste Q?
P = J ( F Q ) = 216 min = 0,15 j
N.B. :
P / Ps = résonance : 9 / 1 avec la période du Soleil de 24 minutes (9 « percussions » pour le Soleil pour 1 « percussion » pour la famille des étoiles RR Lyrae ayant une période de 0,15 jours)
Si nous prenons pour S = 1 nous avons pour F = 1/ 1 nous avons
P1 = J ( Q ) = 2 160 min = 1,5 j
N.B. :
P1 / Ps = résonance : 90 / 1 avec la période du Soleil de 24 minutes (90 « percussions » pour le Soleil pour 1 « percussion » pour la famille des étoiles RR Lyrae ayant une période de 1,5 jour)
Il pourrait être intéressant de noter que la valeur de Q est également utilisée en puissance dans le calcul des pulsations d’une étoile car cette période de pulsation
« est proportionnelle à la puissance 1.5 de son rayon ; soient deux étoiles oscillant dans le même mode dont l’une a un rayon 3 fois supérieur à l’autre ; sa période de pulsation sera alors 5 fois plus importante. Or, comme la luminosité d’une étoile est proportionnelle aussi à sa surface, donc au carré de son rayon, on voit que période et luminosité sont étroitement liées. » [2] page 101.
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On trouve également la valeur de la Quinte juste dans les calculs de l’absorption du rayonnement par la matière, dans les calculs de thermodynamique, dans les raies maser interstellaires comme le radical hydroxyle OH, etc. [4] pp. 55, 75, 96 et 120.
CONCLUSION
J’espère que cette étude nous pousse à une plus grande réflexion sur les propriétés de notre Univers.
Les nombreuses hypothèses du « NBB » semblent être sur la bonne piste. Si les résonances que nous avons étudiées seraient un jour confirmées une question nous viendrait à l’esprit :
notre Univers pour pourquoi et pour qui joue-t-il de la Lyre ?
Mes travaux de recherche reposent sur des considérations physiques et non métaphysiques.
Pour que ma question reste ouverte je conclue se travail de recherche par les paroles de Sylvie Vauclair ( astrophysicienne à l’observatoire Midi-Pyrénées et professeur à l’université Paul Sabatier de Toulouse, ancienne élève d’Hubert Reeves et d’Evry Schatzman) car, également, pour le « NBB » notre Univers serait « programmé » par les constantes fondamentales de la physiques:
« Il faut donc nous rendre à l’évidence : l’Univers est « programmé » pour pouvoir accoucher des étoiles, et par là même de la vie ! Est-ce un hasard, ou une nécessité ? » [5]
REFERENCES
[1] Voir le site de Bernard Lempel à la page : L’activité solaire onde de Kotov
[2] Dominique Proust, Jacques Breysacher : Les étoiles, Editions du Seuil, avril 1996, page 99.
[3] Michel Petit : LES ETOILES VARIABLES, Préface du Pr. P. Maffei, Masson, 1982, pp. 31, 35.
[4] Gianni Pascoli : LA PHYSIQUE DES NEBULEUSES GAZEUSES, Armand Colin Editeur, Paris, 1992
[5] Sylvie Vauclair : La symphonie des étoiles, Éditions Albin Michel, S. A., 1997, pp.186
-192.
Pour plus d’informations au sujet de la Quinte voir ce même ouvrage aux pages 187-192.
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